Plein de raisons de fuir

L’Amérique latine et les Caraïbes sont des paradis pour les touristes du nord, mais il s’agit pourtant d’une des régions les plus violentes au monde.

Le Mexique, gangréné par les cartels, compte 33,000 meurtres par année – qui restent largement impunis. Le Salvador, à cause de ses terribles gangs, détient le plus haut taux d’homicide de la planète. La Colombie, le Honduras, le Guatemala, la Jamaïque, Haïti, le Brésil… autant de pays que de situations infernales pour des millions de femmes, d’hommes et d’enfants.

Voilà pour la vue d’ensemble.

Voici un simple exemple d’une Mexicaine aidée par une thérapeute de notre réseau.

Maria (pseudonyme), avait fui les narcos, l’extorsion et les menaces de mort. Elle croyait toute cette horreur derrière elle, jusqu’à dernièrement, lorsqu’elle a été victime d’attouchements dans son milieu de travail, à Montréal. Cela a ravivé toute la douleur vécue dans son pays d’origine. Dans sa tête, les narcos sont revenus. Et pour ajouter à ses problèmes : après cinq ans elle ne sait toujours pas si elle sera acceptée comme réfugiée ou expulsée. Cauchemars, insomnie, flashbacks, manque de concentration, anxiété…

Sa situation est complexe, hors du commun.

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